Une bonne nouvelle

En ces temps de guerre, pas mal de gens oublient quelques fondamentaux de notre vie en commun :

Personne ne veut tuer personne.

Regardons simplement… tout proche de nous : la France.

Le pays de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.

Les gens sont paisibles

Tout le monde pense que l’agressivité dans nos villages, villes et pays augmente constamment.

Peut-être, regardons-nous trop la télé (combien des meurtres par jour et par série?) et sur nos smartphones (en contact permanent avec le monde, avec tout le monde, sauf… avec nos voisins).

Et cette « immersion » dans le virtuel (loin de nous !) crée des angoisses, des peurs et de multiples fantasmes (plus cons les uns que les autres).

Mais la vérité est toute une autre !

Même les dysfonctionnements graves du Métro, du RER, etc. conduisent rarement à des scènes de panique… les gens restent calmes, suivent les recommandations d’évacuation etc.

Lors de manifestations et d’autres rassemblements, la foule compacte reste dans la majorité des cas étonnement tranquille et paisible.

Reste qu’il y a quand même pas mal d’agressions réelles qui fournissent l’imagination des auteurs des séries télés, des romans policiers, des films d’action (avec beaucoup d’explosions, de courses-poursuites, et d’autres actions plus improbables l’une que l’autre).

Dans la réalité, les agressions fatales et définitives contre autrui (meurtres) sont beaucoup plus rares que contre soi-même (suicides).

Laissons parler les statistiques -celles des suicides et celles des meurtres

Suicides (DREES)

Meurtres (INSEE)

on comptait entre 800 et 1000 meurtres en France par an contre environ 10 000 suicides, 10 fois plus!

Il est donc évident que les agresseurs agressent majoritairement eux-mêmes !

Ils cherchent les raisons de leurs malheurs d’abord chez eux-mêmes et se punissent comme lors des grandes « autoflagellations » du Moyen Âge. C’est assez idiot, non ?

Rarement (approximativement une fois sur dix, au vu des chiffres ci-dessus), ils cherchent malheureusement les raisons de leurs malheurs chez autrui.

Ce passage à l’acte -le meurtre- leur donne parfois une satisfaction tout à fait relative (pour les adeptes de la loi et de l’ordre : « law and order »), parfois des malheurs supplémentaires (des regrets), parfois une grande joie (pour les sadiques).

La théorie de la frustration-agression (malheureusement peu connue en France, on se reportera dans Wikipédia sur les versions anglaises ou allemandes) donne une explication plausible…

Il semble qu’il y a de puissants freins pour le passage à l’acte fatal dans notre vie quotidienne (les lois avec ses punitions, écœurement…).

Ces freins sont malheureusement oubliés dans les placards (archives) quand il s’agit d’une guerre, d’une grande cause ou tout simplement d’enrichissement personnel. Dans ces cas, il est important et très honorifique de pouvoir tuer !